Miséricorde

Merete Lyyngaard, politicienne au Danemark disparaît soudainement sur un bateau allant à Berlin. Qui peut lui en vouloir au point de l'enfermer en cage pendant cinq ans? Faute d'indices, la police avait classé l'affaire jusqu'à la création du Département V au sein de la brigade criminelle. Carl Morck, flic sur la touche, se retrouve dans ce Département V a enquêté sur cette étonnante disparition, avec l'aide de son assistant Hafez et Assad.

Dès le premier chapitre apparaît cette victime Merete Lyyngaard enfermée dans une pièce. De quoi mettre le lecteur en haleine dès le début. Par alternance de chapitre, on en apprend plus petit à petit sur la vie de Merete, donnant des indices, des pistes. J'ai beaucoup aimé cette structure narrative. Il est assez rare d'avoir le point de vue des victimes dans les romans policiers. Ici, on suit l'enquête de deux points de vue : celui de Merete qui vit enfermée et cherche à découvrir qui sont ses agresseurs, et celui de Carl Morck qui mène de son côté l'enquête. Petit à petit, les deux récits se réunissent pour finalement nous donner toutes les pièces du puzzle.

Carl Morck m'a beaucoup fait pensé à Dr House, je ne sais pas pourquoi! Ce flic un peu sur la touche, qui vient de vivre une période difficile, m'a fait penser à lui. Carl est quelqu'un de très secret, assez froid, mais qui laisse place à l'émotion au fil de l'enquête. Je pense que sa personnalité doit être plus développé et va évoluer au fil des enquêtes (à suivre dans les prochains tomes!)

Cela dit, j'ai été un peu déçu car j'attendais beaucoup de ce roman. J'ai entendu beaucoup de bien sur cet auteur, je m'attendais donc à un coup de coeur. Vers la fin, l'enquête traîne un peu, on a hâte que cela se termine. Mais une fois le dénouement arrivé, on ne lâche plus le livre!

J'ai tout de même passé un bon moment de lecture. La suite est apparemment meilleure : affaire à suivre!

Miséricorde, Jussi Adler-Olsen, Livre de poche